“La salade” de Charles Dobzynski
La salade qu’arrosa
dès l’aurore la rosée,
avait la crinière en pleurs.
Elle alla chez le coiffeur,
exigeant que l’on frisât
sa chevelure irisée.
La salade qu’arrosa
dès l’aurore la rosée,
avait la crinière en pleurs.
Elle alla chez le coiffeur,
exigeant que l’on frisât
sa chevelure irisée.
Trop timide, la tomate
devient écarlate
quand on lui dit qu’elle est belle.
Un rien l’épate,
elle se dresse sur ses pattes
pour imiter les hirondelles.