“Le crabe amoureux” de Pierre Béarn
Un crabe aimait une méduse
que l’éloquence du lourdaud
rendit bientôt toute confuse.
Un crabe aimait une méduse
que l’éloquence du lourdaud
rendit bientôt toute confuse.
Le verbe s’accorde en genre et en nombre avec son sujet.
Le sujet du verbe indique de qui ou de quoi on parle.
Pour identier le sujet du verbe, on peut poser la question “Qui est-ce qui … ?” ou “Qu’est-ce qui… ? »
MANIERE : bien, comme, mal, volontiers, À bras-le-corps, à califourchon, à la légère, à la va-comme-je-te-pousse, à la va-vite, à l’aveuglette, à loisir, à nouveau, à tire-d’aile, à tire-larigot, à tort, à tue-tête, admirablement, ainsi, aussi, bel et bien, bon marché, comment, d’arrache-pied, de guingois,…
Deux petits chats s’entrebâillaient
épuisés
en fin de journée,
la moustache perplexe
et la queue circonflexe.
Le miroir a plus de cent ans.
Sa peau de glace est tachetée
Comme le front ridé des vieilles
– Petite fille magique,
Dit le miroir,
Peux-tu me rendre ma jeunesse ?
Casque de fer, jambe de bois
Le roi revenait de la guerre.
Jambe de bois, casque de fer,
Il claudiquait, mais chantait clair
A la tête de ses soldats.
Soie de Nemours, velours de Troie,
La reine attendait sur la tour.
Quels sont ces bruits sourds ?
Ecoutez vers l’onde
Cette voix profonde
Qui pleure toujours
Et qui toujours gronde,
Quoiqu’un son plus clair
Parfois l’interrompe…
Comment ça va sur la terre ?
– Ça va ça va, ça va bien.
Les petits chiens sont-ils prospères ?
– Mon Dieu oui merci bien.
Et les nuages?
– Ça flotte.
C’est le moment crépusculaire.
J’admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s’éclaire
La dernière heure du travail.
Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D’un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.
J’ai rêvé d’un train
Suis devenu le train
J’ai rêvé d’un jardin
Suis devenu le jardin